Justus WEINER |
Une enfance mythique à Jérusalem
Le
professeur Edward Saïd* de l’université Columbia est la voix la
plus éminente de la cause palestinienne dans le monde occidental.
Saïd, un auteur d’audience internationale, a fait de sa vie une
allégorie qui incarne un paradis détruit et perdu : il l’utilise
comme l’atout maître de ses articles, ouvrages, conférences,
interviews et documentaires de télévision. Il a fait de lui-même
un véritable article de promotion, le prototype du réfugié
palestinien dépossédé qui mérite dit-il des « réparations »
pour la maison et l’entreprise perdues de son père.
Saïd
a écrit, «Je suis né en novembre 1935, à Talbiya, qui était à
l’époque un quartier arabe neuf et prospère de Jérusalem. Vers
la fin de 1947, quelques mois avant que Talbiya ne tombe entre les
mains des forces juives, nous l’avons quitté avec ma famille pour
Le Caire. » (1) Il
écrivait ailleurs : « Je suis né à Jérusalem et j’y ai passé
l’essentiel de mes années d’apprentissage jusqu’en 1948, année
où ma famille toute entière s’est réfugiée en Egypte. » (2)
Pendant
des années, l’éminent intellectuel et activiste a présenté
l’histoire de sa vie comme un symbole du destin des Palestiniens,
mais ce n’était pas l’histoire de sa vie. Jérusalem, dont il a
affirmé « que l’on pouvait y retrouver presque tout ce qui a fait
son jeune âge », était en fait la demeure de parents auxquels Saïd
rendait visite de temps en temps.
Récemment,
le magazine Commentary a publié «“Ma
vieille maison magnifique” et autres inventions d’Edward Saïd»,
un texte où je dénonçais les mythes créés de toutes pièces par
Saïd, qui réinventait l’histoire de sa vie pour se transformer en
« réfugié palestinien. » (3)
Ultérieurement,
The Wall Street Journal en a publié une version condensée sous le
titre : « Le faux prophète de la Palestine » (26 août 1999).
L'élucidation du mystère
L’élucidation
de ce mystère a commencé au moment où je préparais un article sur
« Les obstacles à la paix : les intellectuels israéliens et
palestiniens qui s’opposent au processus de paix » qui est paru
dans la revue Cornell International Law Journal (hiver 1996). Une
partie de mon travail consistait en une analyse de l’ouvrage
de Saïd Les
obstacles à la paix : essai sur le processus de paix au
Moyen-Orient.
Une
curiosité naturelle me poussa à en savoir plus sur cet
universitaire très éloquent et influent et sur son
enfance/adolescence tragique à Jérusalem, d’autant plus que
j’avais vécu pas loin de ce qu’il appelait avec nostalgie « ma
vielle maison magnifique » de la rue Brenner, et que j’avais
travaillé pendant des années dans un bureau situé derrière
l’école
St George qu’il
prétendait avoir fréquentée.
Cependant,
quand j’ai cherché des gens susceptibles de se souvenir de Saïd
ou du moins de se rappeler de la situation qui prévalait avant et
pendant la guerre israélo-arabe de 1948, je me suis rendu compte que
nombre d’entre eux étaient en désaccord avec les « faits » tels
qu’ils
étaient présentés par Saïd. En creusant plus profondément, j’ai
mis à jour une entreprise de falsification généralisée.
Quand j’ai commencé à découvrir des anomalies dans les
références autobiographiques fréquentes de Saïd, je lui ai
téléphoné à son bureau de l’université de Columbia pour lui
demander un entretien, mais il ne m’a pas répondu.
La
publication de mon travail a déclenché une sérieuse polémique, «
faisant éclater l’une
des plus féroces empoignade du genre entre les intellectuels
newyorkais depuis des années », selon le journal britannique The
Observer. Une masse d’articles a été publiée de Finlande en
Inde, et de Syrie au Canada. The Daily Telegraph (Londres) a
considéré l’article
comme «un remarquable exemple de journalisme d’investigation »,
et il a été nominé pour une récompense prestigieuse aux
Etats-Unis.
Un avatar de la douleur palestinienne
L’endroit,
les circonstances où un intellectuel a grandi, cela n’a en général
que peu de conséquences, mais dans ce cas c’est différent.
Sa famille « tout entière », affirme Saïd, « a subi un nettoyage
ethnique. »
Dans
ses récits, Edward Saïd utilise des images romantiques pour
dépeindre la Palestine d’avant 1948 comme un paradis où sa vie
était simple, harmonieuse, et heureuse. Cet archétype de la
perfection a été brutalement détruit par l’explosion d’un
conflit intercommunautaire qui a précédé la guerre de 1948,
délogeant prétendument le jeune Edward de sa maison et de son école
de Jérusalem pour un « exil de Palestine » d’une durée de « 50
années. » (4)
Aux
dires de Saïd, « la métaphore centrale est pour moi celle de
l’exil » (5), et « 1947 a été pour moi et ma famille notre
dernière année de résidence à Jérusalem. » (6) Il a affirmé
dans l’émission de télévision MacNeil/Lehrer News Hour : « j’ai
perdu – comme ma famille – mes propriétés et mes droits en
1948. » (7) Pourtant à l’issue de plus de trois années de
recherches dans les archives, les bibliothèques, et les archives
nationales de quatre continents, et plus de 85 interviews, une image
très différente de la vie de Saïd s’est précisée. À partir
des douze premières années de sa vie, Edward Saïd a en effet créé
de toutes pièces un mythe dont il s’est servi pour monter une
imposture à plusieurs étages qui visait aussi bien les
intellectuels occidentaux que ses admirateurs palestiniens. En
vérité, Edward Saïd a grandi au Caire, en Égypte. Son ami
d’enfance Hoda Gindi, professeur à l’université du Caire, qui
vivait à l’étage du dessous dans le même immeuble, a confirmé
que Saïd était le descendant d’une riche famille du Caire. On a
découvert aussi que son père était un citoyen américain qui avait
quitté Jérusalem pour Le Caire dix ans avant la naissance d’Edward
Saïd. Il a habité au Caire jusqu’à son départ pour une école
préparatoire en Amérique en 1951. Il résidait avec sa famille dans
un des luxueux immeubles de la banlieue chic de Zamalek, jouait avec
des amis d’enfance dans les jardins privés impeccables de Aquarium
Grotto, fréquentait des écoles privées anglaises et américaines.
Il faisait le trajet dans de grandes voitures américaines noires
avec chauffeur appartenant à son père, et il avait accès aux
équipements d’un club sportif huppé, Gezira Sporting Club, dont
il était un des seuls membres arabes.
Le
père de Saïd était propriétaire d’une entreprise prospère de
fournitures de bureau, la Standard
Stationary Company, dont le siège était au Caire. En 1952, une
foule révolutionnaire brûla son magasin emblématique (et une
succursale) ; quelques années plus tard, le programme de
nationalisations du président égyptien, Gamal Abdel Nasser, força
finalement son père à quitter le pays. C’est pourquoi les pertes
financières effectivement lourdes qu’essuya le père de Saïd
n’ont aucun lien avec Israël.
L'expulsion de Martin Buber
Dans
un discours à l’université Birzeit en 1998, Saïd a publiquement
accusé le philosophe juif Martin Buber, connu comme un apôtre de la
coexistence entre les Arabes et les Juifs, d’avoir vécu dans la
maison de la rue Brenner et « de ne pas avoir été gêné de vivre
dans une maison arabe dont les habitants avaient été déplacés. »
(8)
Là
encore, la vérité renvoie à une histoire très différente. La
maison du numéro 10 de la rue Brenner a été construite au début
des années 30 et ses propriétaires étaient le grand-père de Saïd,
puis plus tard sa tante et ses cinq enfants. Il n’y a pas trace
dans le cadastre du moindre élément attestant une quelconque
propriété des parents d’Edward Saïd sur la maison. Le bâtiment
était divisé au début en deux appartements qui ont été loués à
compter de 1936. Après 1938, l’un d’entre eux (et une cave) ont
été loués à Martin Buber et sa famille étendue, des réfugiés
nouvellement arrivés de l’Allemagne
nazie. S’appuyant sur le fait que leur bail était à long terme,
les Buber firent d’importantes améliorations dans l’appartement
et aménagèrent le jardin.
Au
début de 1942, la tante d’Edward Saïd rompit le bail et reprit
les lieux pour l’usage
personnel de sa famille grâce à un jugement d’expulsion qui
contraignit Buber à évacuer les lieux avec sa bibliothèque
d’environ 15 000 volumes (9). Etant donné la crise du logement qui
régnait en Palestine pendant la deuxième guerre mondiale, leur
expulsion ne pouvait pas arriver à un plus mauvais moment.
Curieusement, cet événement s’est produit dans la période où
Edward Saïd prétendait grandir dans cette maison, bien avant la
guerre d’indépendance d’Israël de 1948. Ce dernier
n’a
jamais mentionné la présence de Martin Buber ou de sa bibliothèque
dans « ma vieille maison magnifique » pendant ces années.
Le réseau des amis de Saïd
Dès
que des réponses à mon article commencèrent à affluer, il fut
évident qu’elles se divisaient en deux groupes. Dans le premier,
il y avait le réseau des amis de Saïd dont j’avais fréquemment
rencontré les noms lors de mes recherches sur ses écrits. Leurs
articles, éditoriaux, et recensions d’ouvrages faisaient
régulièrement l’éloge
de Saïd comme homme et souvent aussi de Saïd comme icône. Point
intéressant, l’admiration était réciproque et Saïd écrivait
aussi des textes en leur faveur (ou en faveur de leurs œuvres). Par
exemple, en 1986, Salman Rushdie a fait état dans The Guardian du
livre de Saïd Après le dernier ciel ; Saïd écrivit alors un texte
favorable à Rushdie dans The Washington Post, et présenta son
ouvrage Le sourire du jaguar dans The London Review of Books. En au
moins trois autres occasions, Rushdie et Saïd ont eu des
conversations mutuellement flatteuses qui ont été publiées par la
suite. Depuis que la polémique actuelle a éclaté, Rushdie s’est
précipité aux côtés de Saïd en publiant une opinion dans Globe
and Mail (Canada) reprise par The age (Melbourne).
Ensuite,
il y a Christopher Hitchens, qui co-publia, en 1988, avec Saïd, Des
blâmes aux victimes et écrivit plus tard une préface élogieuse au
livre de Saïd Les obstacles à la paix. Récemment, Hitchens a
consacré à Saïd deux de ses éditoriaux dans The Nation et une
recension de Déplacés dans
The National Post (Canada) où il s’est attaqué au vitriol à
moi-même et à ma critique de la malhonnêteté intellectuelle de
son ami. Dans une interview radiophonique récente, Saïd fit référence
à Hitchens en l’appelant « mon défenseur. »
Les
rapports étroits de Saïd avec Alexandre Cockburn datent d’au
moins le début des années 80, quand éclata un scandale à propos
d’une allocation secrète de 10.000 $. En 1982, l’Institut des
Etudes Arabes, aujourd’hui disparu, a secrètement attribué à
Cockburn une « allocation » de 10.000 $ pour écrire un livre sur
l’invasion
israélienne du Liban (10).
Quand
cette somme a été connue, Cockburn, qui n’en n’avait jamais
informé ni son éditeur ni ses lecteurs, a été licencié de The
Village Voice. Malgré tout, son ami Edward Saïd, président du
conseil d’administration de l’Institut
des Études Arabes, soumis à des questions sur ce scandale, défendit
son travail dans The
New York Times.
Apparemment
peu sensible à la tempête de protestations, Edward Saïd fit une
recension du livre de Cockburn Pourrissement de l’Empire
dans The London Review of Books sous le titre « Alexandre le
brillant. » Saïd écrivait : « Dans le désert de médiocrité et
de lâcheté journalistique d’aujourd’hui, je laisserai à
d’autres le loisir de discuter pour savoir si quelqu’un
qui apporte autant que Cockburn et qui a son courage doit être
modeste, ou faussement modeste. » Cockburn réalisa par la suite un
texte de présentation pour la page de couverture intérieure des Représentations
de l’intellectuel de Saïd. Il fit l’article de Saïd en au moins
deux occasions dans sa chronique de The Nation, et récemment il a
consacré sa chronique dans ce magazine à une réfutation de ma
recherche où tous les coups étaient permis. Des critiques du même
ordre ont également été publiées par Cockburn dans ses chroniques
de Los Angles Times et The New York Press.
La réponse des journalistes indépendants
Heureusement,
il existe beaucoup de journalistes confirmés qui ont pris la peine
de faire une enquête et de vérifier la valeur des argumentaires des
deux parties. Je n’ai jamais eu aucune relation d’intérêt avec
aucun d’entre eux. Ce groupe comprend Daniel Johnson du Daily
Telegraph, Jeff
Jacoby correspondant du Boston Globe, Dan Kennedy du Boston Phoenix,
Premen Addy de The Hindu,
Charles Krauthammer du Times, Mark Berley du New York Post, Neil
Seeman de National Post (Canadan), Hillel Halkin de The Forward, et
David Horowitz de salon.com. En dépit de leurs efforts, s’appuyant
sur des écrits, pas un seul journaliste n’est parvenu à démonter
Saïd, même en partant de citations directes que j’avais insérées
dans mon article. On m’a dit à plusieurs reprises
qu’il se fâchait et qu’il écartait purement et simplement toute
tentative de mettre à jour l’évidence de sa duplicité.
Production d'un écran de fumée
Dans
les mois qui ont suivi la publication de l’article, Saïd et ses
amis n’ont jamais essayé de réfuter mes preuves de façon
systématique. En lieu et place, le réseau des amis de Saïd a
généralisé et amplifié ses attaques, publiant des critiques
également suspicieuses sur mon travail. Les points particuliers
attaqués étaient fréquemment identiques, et la similarité de la
phraséologie confirme cette parenté. A la suite de cet article,
l’une des assertions les plus curieuses a été l’accusation de
Saïd publiée dans Chronicle of Higher Education (26 août 1999)
selon laquelle j’avais menacé son cousin Robert Saïd, un homme
que je n’avais jamais rencontré
et à qui je n’avais jamais parlé. En fait, c’était mon
assistant de recherche belge, Paul Lambert, qui est deux fois plus
jeune que moi, qui a conduit l’interview
de Robert Saïd dans son bureau d’Amman le 23 janvier 1997. Selon
Lambert, qui appartient aujourd’hui au corps diplomatique belge, «
J’ai rencontré Robert Saïd dans son bureau impressionnant, au
deuxième étage d’une grande entreprise de fournitures de bureau.
Bien qu’initialement aimable – il m’a offert une tasse de café
–, dès que j’ai commencé à poser des questions sur l’enfance
d’Edward et sur la maison [de la rue Brenner à Jérusalem], Robert
Saïd a refusé de répondre. Il s’est alors montré grossier,
hurlant des insultes en agitant les bras... A aucun moment je ne l’ai
menacé en tenant des propos qui ressembleraient à “il vaudrait
mieux que vous répondiez à ces questions.” Cette affirmation est
manifestement fausse, je dirais même grotesque : si quelqu’un
s’est senti menacé, c’était moi. En effet, Robert Saïd a
appelé l’un de ses collègues de travail, un videur, et il a
continué de me crier aux oreilles des choses désagréables comme
“Quelle est la vraie raison de votre venue ici ?”, “Vous êtes
un instrument”, “Vous avez été soumis à un lavage de cerveau”,
et il a déclaré finalement : “Les Juifs sont les gens les pires
au monde.” [Lambert est un catholique flamand.] Franchement,
j’étais davantage préoccupé par ma sécurité que par
l’interview. Prenez note de ma position s’il vous plaît : âgé
de 25 ans, seul à ne pas parler l’Arabe
dans un Amman inconnu.
Ce n’est pas une position où l’on menace qui que ce soit. »
(11)
Les intellectuels peuvent-ils mentir ?
Cette
polémique soulève des questions plus vastes que la seule
fabrication d’un mythe ou la mémoire sélective d’Edward Saïd.
En tant qu’intellectuel de classe internationale, il serait probant
de lui poser les questions suivantes : les intellectuels peuvent-ils
mentir ? Peuvent-ils mystifier et déformer des faits personnels ou
historiques ? Peuvent-ils se souvenir et oublier sélectivement ? Un
tel comportement peut-il se justifier ? Alors que certains
intellectuels radicaux vont jusqu’à affirmer que toute
connaissance est une forme de duperie et que d’autres nient
l’existence même de la « vérité », le professeur Edward Saïd,
en dépit de ses positions politiques radicales, a adopté une
approche traditionaliste sur cette question. Dans un texte du Monde
Diplomatique, il a souligné qu’il y a « une grande différence
entre le comportement politique et intellectuel. Le rôle
de l’intellectuel est de dire la vérité, aussi simplement,
directement et honnêtement que possible... le terrain de jeu de
l’intellectuel n’est ni le gouvernement, ni l’entreprise, ni
l’intérêt de carrière : seulement la vérité toute nue. » (12)
En effet, dans sa nouvelle étude Déplacés (1999), publiée après
qu’il ait été informé de ma recherche, Saïd présente une
version radicalement révisée de sa vie dans laquelle il décrit son
enfance au Caire avec force détails ; nous apprenons que sa
scolarité de 6 à 16 ans s’est effectuée dans trois
établissements différents du Caire. La publication du nouveau
travail de Saïd un mois après la parution de mon article dans
Commentary a placé ses défenseurs dans une situation intenable. A
défaut d’admettre la contradiction avec ses précédents écrits
autobiographiques, Saïd a totalement confirmé le noyau de ma
recherche. La cause de la paix entre les Israéliens et les
Palestiniens, à laquelle tellement d’amis
de Saïd se disent dévoués, n’est pas bien servie par des
mensonges historiques. Le fait est que « l’intellectuel
palestinien le plus connu dans le monde » (c’est ainsi qu’il
a été récemment qualifié sur la BBC) a fait une utilisation
politique intensive des circonstances supposées de son enfance,
tissant un mythe raffiné du paradis et de l’expulsion du paradis à
partir d’un ou deux faits et d’une cargaison d’inventions.
Edward Saïd n’a
jamais été un réfugié de Palestine, mais certainement un réfugié
de la vérité.
Justus WEINER
(Traduction Jean-Pierre BENSIMON)
Texte publié ICI dans la revue d'idées Controverses
NOTES
*
Edward Saïd est mort le 24 septembre 2003
(1)
Edward Saïd, « Palestine, Then and Now : An Exile’s Journey
Through Israel and the Occupied Territories»,
Harper’s Magazine, Decembre 1992, p. 47
(2)
Edward Saïd, « Between Worlds : Edward Said Makes Sense of His Life
», London Review of Books, 7 mai 1998, p. 3
(3)
Commentary, septembre 1999
(4)
Edward Saïd, « Fifty Years in the Wilderness : A State of
Dispossession and Violence », The Guardian, 2 mai 1998, p. 21
(5)
Bryan Appleyard, « Reflections from the Tightrope », The
Independent (Londres), 23 juin 1993, p. 23
(6)
Edward Saïd, Conférence sur « The Tragedy of Palestine » à Rice
University, Houston, 26 mars 1998. Interview de Edward Saïd,
Educational Broadcasting and GWETA, the MacNeil/Lehrer News Hour, 1er
août 1991, Transcript #4129
(7)
Edward Saïd, Conférence à la cinquième Conférence Internationale
sur « Les scénarios de Palestine », Birzeit University, 12
novembre 1998
(8)
Interview de Barbara (Buber) Goldschmidt, 10 novembre 1996
(9)
L’incident a été reporté dans Boston Phoenix (10 janvier 1984),
New York Times (12 janvier 1984), et Washington Post (13 janvier
1984)
(10)
Lettre à l’éditeur, Chronicle of Higher Education, 1er octobre
1999
(11)
Edward Saïd, « Israel-Palestine : A Third Way », Le Monde
Diplomatique (août-septembre 1998). Copyright Jerusalem Center of
public Affairs
(12)
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=254&PID=0&IID=1184
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