Des documents officiels britanniques déclassifiés, datant de la fin
du mandat britannique sur la Palestine, et rendus publics par « The Guardian » daté du Jeudi 25 Avril 2013, ont permis d’apporter un
éclairage déterminant sur les conditions dans lesquelles les Arabes ont
quitté la Palestine mandataire en 1948.
Dans ces documents, de hauts fonctionnaires britanniques venus en Palestine en 1948, écrivent entre autres :
« Les Arabes de Palestine ont essuyé une série de défaites capitales.
Les victoires des Juifs sur le terrain ont considérablement affecté leur morale et celui-ci est à zéro.
Et à la suite de la conduite peureuse de leurs leaders incompétents, ils ont commencé à fuir par milliers les régions mixtes.
Désormais, il est évident que leur seule chance de revenir sur leurs terres et maisons dépendra des armées régulières arabes ».
Ces hauts fonctionnaires britanniques confirmaient donc, dès le
début de 1948, que les Arabes de Palestine dans leur grande
majorité, n’avaient pas été chassés de leurs terres par les forces
armées juives mais, qu’en l’absence d’un leadership adéquat, ils avaient
abandonnés leurs terres dans l’espoir d’y revenir au lendemain d’une
grande victoire des armées arabes.
Ces documents britanniques démentent donc en fait la fameuse
théorie selon laquelle les Arabes de Palestine ont été expulsés en 1948
par les forces armées israéliennes. Ils confortent par là même la véracité de la thèse officielle israélienne selon laquelle la
grande majorité des Arabes de Palestine avait fui sur les
recommandations du Comité Arabe Suprême pérsuadé qu’au lendemain de
l’indépendance israélienne les armées arabes prendraient d’assaut le
jeune état juif, ne lui laissant aucune chance de survie.
Pour autant lorsque les millions d’Arabes descendants de ces
« réfugiés » qui vivent encore dans des camps précaires dans les pays
arabes voisins, commémorent la Nakba ( le 15 mai de chaque année), ce
n’est pas vers Israël qu’ils doivent diriger leurs griefs mais vers les
pays arabes qui ont déclenché la guerre contre Israël, et qui les ont
incité à quitter leurs villages pour en faire des « réfugiés »,
veillant, pour des considérations politiques, qu’ils soient maintenus
dans cet état 65 ans durant.
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