Jean-Patrick GRUMBERG |
Google Ngram recherche parmi 5,2 millions de livres qui ont été numérisés par Google.
Ainsi, lorsque vous tapez Palestinian people et Palestinian state dans Google Ngram, vous obtenez le graphique suivant, qui vous indique depuis quand ces mots ont existé et été imprimés dans des livres :
Et que découvrons-nous (merci au site Israël Flash) ?
Rien moins que la confirmation que le peuple palestinien a été inventé dans le milieu des années 60 et qu'il n'est jamais mentionné par aucun auteur au monde, avant cette date.
Ceci pourrait avoir en soi une importance secondaire. Après tout, un peuple a le droit de se constituer, et il faut bien un début à tout.
Mais dans le cas particulier, cette confirmation - et je n'écris pas cette preuve car les auteurs sérieux, Guy Millière et David Horowitz notamment, dans leur livre Comment le peuple palestinien fut inventé, ont démontré que le peuple palestinien est une notion d'invention récente, cette confirmation donc, remety en cause et bouleverse un certain nombre de vérités géopolitiques.
La première est que le peuple palestinien n'existant pas avant 1960, la notion de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes pour justifier la revendication ancienne sur la Palestine ne peut pas ici s'appliquer.
La seconde est que le peuple palestinien n'existant pas avant 1960, il ne peut revendiquer aucun lien historique - sauf à faire commencer l'histoire en 1960, avec Jérusalem.
La troisième est que le peuple palestinien n'existant pas avant 1960, les réfugiés reconnus et comptabilisés par l'UNRWA ne sont donc pas des réfugiés mais, au mieux, des habitants de la région.
La quatrième est qu'entre la déclaration d'Israël en 1948 et la recapture par Israël de la Judée-Samarie et de Jérusalem en 1967 - c'est à dire quand les mots peuple palestinien et Etat palestinien apparaissent, les Arabes qui vivaient sur place n'ont pas senti le besoin de se constituer en peuple alors que la région avait été conquise par la Jordanie. Pourquoi ? Pourquoi la domination jordanienne ne leur posait-elle pas problème, pourquoi ne leur avait-elle fait naître aucune revendication ? La réponse est qu'ils se considéraient comme jordaniens, pays constitué sur le sol de Palestine.
La cinquième est que si le besoin de se constituer en peuple n'est pas né en 1948 sous domination jordanienne, alors il ne s'agit pas d'un peuple, au sens étymologique, c'est-à-dire un "ensemble d'êtres humains formant une communauté structurée, d'origine commune", mais d'un peuple "politique", un peuple construit en réaction. Est-ce un peuple moins légitime ? On pourrait le croire, à constater le négationnisme ambiant de cette réalité factuelle et historique.
Et le corolaire est que puisque le peuple palestinien est inventé en 1960, c'est donc de 1960 que date l'origine commune de ce peuple. Ainsi, avant 1960, l'origine des Arabes de la région n'est pas commune.
On pourra ajouter que des "frontières" de 67 avec un Etat qui n'existe pas encore est une notion certes intéressante mais peu sérieuse, que, à tout prendre, on comparera avec la situation de l'Alsace et de la Lorraine : la terre a changé de propriétaire, et les peuples qui l'habitaient ont pris la nationalité du pays conquérant... ou sont partis, et qu'il semble difficile de se constituer en peupleen 1960 et de revendiquer une archéologie, une histoire, des racines, sauf à bénéficier de complicité dans les organismes internationaux comme l'ONU, l'UNESCO, l'UNRWA et l'UE... Mais est-ce impossible ?
Et pour terminer, puisqu'il n'existe pas de peuple palestinien, il convient que les chercheurs et historiens déterminent avec autant de précision que possible d'où viennent ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Combien d'entre elles sont venues des contrées voisines comme travailleurs immigrés pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs qui ont immigré en Palestine ottomane à la fin du 19e siècle, et combien vivaient déjà sur place. Assurément, les deux groupes ont des liens et des droits très différents avec cette partie de la terre de Palestine.
La cinquième est que si le besoin de se constituer en peuple n'est pas né en 1948 sous domination jordanienne, alors il ne s'agit pas d'un peuple, au sens étymologique, c'est-à-dire un "ensemble d'êtres humains formant une communauté structurée, d'origine commune", mais d'un peuple "politique", un peuple construit en réaction. Est-ce un peuple moins légitime ? On pourrait le croire, à constater le négationnisme ambiant de cette réalité factuelle et historique.
Et le corolaire est que puisque le peuple palestinien est inventé en 1960, c'est donc de 1960 que date l'origine commune de ce peuple. Ainsi, avant 1960, l'origine des Arabes de la région n'est pas commune.
On pourra ajouter que des "frontières" de 67 avec un Etat qui n'existe pas encore est une notion certes intéressante mais peu sérieuse, que, à tout prendre, on comparera avec la situation de l'Alsace et de la Lorraine : la terre a changé de propriétaire, et les peuples qui l'habitaient ont pris la nationalité du pays conquérant... ou sont partis, et qu'il semble difficile de se constituer en peupleen 1960 et de revendiquer une archéologie, une histoire, des racines, sauf à bénéficier de complicité dans les organismes internationaux comme l'ONU, l'UNESCO, l'UNRWA et l'UE... Mais est-ce impossible ?
Et pour terminer, puisqu'il n'existe pas de peuple palestinien, il convient que les chercheurs et historiens déterminent avec autant de précision que possible d'où viennent ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Combien d'entre elles sont venues des contrées voisines comme travailleurs immigrés pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs qui ont immigré en Palestine ottomane à la fin du 19e siècle, et combien vivaient déjà sur place. Assurément, les deux groupes ont des liens et des droits très différents avec cette partie de la terre de Palestine.
Jean-Patrick Grumberg
Et que découvrons nous (merci au site Israel Flash) ?
Rien moins que la confirmation que le peuple palestinien a été inventé dans le milieu des années 60, et qu’il n’est jamais mentionné par aucun auteur au monde, avant cette date.
Ceci pourrait avoir en soi une
importance secondaire. Après tout, un peuple a le droit de se
constituer, et il faut bien un début à tout.
Mais dans le cas particulier, cette confirmation – et je n’écris pas cette preuve, car les auteurs sérieux, Guy Millière et David Horowitz notamment, dans leur livre Comment le peuple palestinien fut inventé
*, ont
démontré que le peuple palestinien est une notion d’invention récente,
cette confirmation donc, remet en cause et bouleverse un certain nombre
de vérités géopolitiques.
La première est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour justifier la revendication ancienne sur la Palestine ne peut pas ici s’appliquer.
La seconde est que le peuple palestinien
n’existant pas avant 1960, il ne peut revendiquer aucun lien historique
– sauf à faire commencer l’histoire en 1960, avec Jérusalem.
La troisième est que le peuple
palestinien n’existant pas avant 1960, les réfugiés reconnus et
comptabilisés par l’UNRWA ne sont donc pas des réfugiés palestiniens
mais, au mieux, des habitants de la région.
La quatrième est qu’entre la déclaration
de l’Etat d’Israël de 1948 et la recapture par Israël de la Judée
Samarie et de Jérusalem en 1967 – c’est à dire quand les mots peuple
palestinien et état palestinien apparaissent, les arabes qui vivaient
sur place n’ont pas senti le besoin de se constituer en peuple alors que
la région avait été conquise par la Jordanie. Pourquoi ? Pourquoi la
domination jordanienne ne leur posait-elle pas problème, pourquoi ne
leur avait-elle fait naître aucune revendication ? La réponse est qu’ils
se considéraient comme jordaniens, pays constitué sur le sol de
Palestine.
La cinquième est que si le besoin de se
constituer en peuple n’est pas né en 1948 sous domination jordanienne,
alors il ne s’agit pas d’un peuple, au sens étymologique, c’est à dire
un « ensemble d’êtres humains formant une communauté structurée,
d’origine commune », mais d’un peuple « politique », un peuple construit
en réaction. Est-ce un peuple moins légitime ? On pourrait le croire, à
constater le négationnisme ambiant de cette réalité factuelle et
historique.
Et le corolaire est que puisque le peuple palestinien est inventé en 1960, c’est donc de 1960 que date l’origine commune de ce peuple. Ainsi, avant 1960, l’origine des arabes de la région n’est pas commune.
On pourra ajouter que des « frontières
de 67″ avec un état qui n’existe pas encore est une notion certes
intéressante mais peu sérieuse, que, à tout prendre, on comparera avec
la situation de l’Alsace et de la Lorraine : la terre a changé de
propriétaire, et les peuples qui l’habitaient ont pris la nationalité du
pays conquérant… où sont partis, et qu’il semble difficile de se
constituer en peuple en 1960 et de revendiquer une archéologie, une
histoire, des racines, sauf à bénéficier de complicité dans les
organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’UNWRA et l’UE … Mais
est-ce impossible ?
Et pour terminer, puisqu’il n’existe pas
de peuple palestinien, il convient que les chercheurs et historiens
déterminent avec autant de précision que possible d’où viennent ces
personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Combien
d’entre-elles sont venues des contrées voisines comme travailleurs
immigrés pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs qui
ont immigré en Palestine ottomane fin du 19e siècle, et combien vivaient
déjà sur place. Assurément, les deux groupes ont des liens et des
droits très différents avec cette partie de la terre de Palestine.
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