Le 15 août 2011, Bobby
Ghosh, rédacteur international adjoint du TIME et
ancien chef de son bureau de Bagdad, publia un «adieu amical» à
l’occasion de la récente disparition de Shammi Kapoor (décédé
le 14 août 2011). Son article intitulé «Comment une star défunte
de l’industrie cinématographique en Inde sauva la vie de ce
correspondant» racontait comment, pendant l’été de 2003, alors
qu’il effectuait un reportage dans un petit village à l’ouest de
Bagdad où s’étaient retranchés des partisans de Saddam opposés
aux troupes américaines, sa vie fut épargnée par son geôlier.
Ghosh s’évertuait à contredire le «colonel» qui prétendait lui
faire avouer sa nationalité américaine à l’aide d’une arme
pointée sur sa tête. En butte aux vociférations incessantes du
«colonel», Ghosh finit par éclater et «plutôt par panique que de
façon raisonnée» s’écria : «Je suis Indien… comme Shammi
«Kaboor». Et c’est ainsi que sa vie fut sauvée. Comme il montait
dans la voiture qui devait l’emmener vers la sécurité «Vous avez
de la chance d’être Indien» lui dit le «colonel». «Autrement,
vous seriez mort maintenant. Vous pouvez remercier Dieu.» 
Ghosh expliquait dans cet article qu’il avait
 appris lors de son séjour en Iraq que la meilleure façon de briser
 la glace avec ses interlocuteurs était de leur demander s’ils
 connaissaient Shammi «Kaboor» – c’est ainsi qu’ils
 prononçaient son nom…
La langue arabe est riche de 28 consonnes
 phonémiques, bien qu’elle soit dépourvue de l’unité sonore
 /p/, ce qui en fait une langue sans ‘p’. Les claviers de langue
 arabe n’ont pas de lettre ‘p’. Elle ne figure que dans les
 mots empruntés à d’autres langues et dans certains noms propres,
 bien que sa prononciation diffère d’un bout à l’autre du monde
 arabe et dépende du niveau d’éducation et/ou du statut
 socio-économique de l’orateur. La prononciation se rapproche plus
 ou moins du son /p/ tel que rendu en Occident en évoquant plutôt
 le son /b/ ou /f/ ou toute autre valeur phonétique dans cette gamme
 de sons.
Au cours de l’année académique 2010-2011, Zineb
 Siradj présenta au Département des langues étrangères de la
 Faculté de Lettres et de Langues de la République démocratique
 d’Algérie, sous les auspices du Ministère de l’Education
 supérieure et de la Recherche scientifique, une dissertation en vue
 de l’obtention de sa licence en Anglais. Ce document de 72 pages
 s’intitule : De la difficulté pour les Arabes apprenant
 l’Anglais de prononcer le phonème /p/ (le cas des étudiants en
 Anglais originaires d’ElOued et d’ElHdjira) (The Difficulty of
 Pronouncing the /p/ Phineme for Arab learners of English – The
 case of Students of English originating from ElOued and El-Hdjira).
Le but de la recherche effectuée par Zineb Siradj
 est décrit en première page : «Notre étude vise à
 souligner la difficulté de prononciation du son /p/ dont souffrent
 les étudiants d’Anglais originaires d’ElOued et d’ElHdjira.
 Notre objectif est d’examiner la raison pour laquelle ces
 étudiants remplacent le son /p/ par le son /b/.
Plus bas sur la même page, l’auteur expose sa
 théorie : «On hypothèse [sic] que les étudiants
 étrangers originaires d’ElOued et d’ElHdjira éprouvent des
 difficultés à prononcer le son /p/ en raison du blocage produit
 par leur langue maternelle dont est exclue cette unité sonore. Ils
 remplacent le son /p/ par le son /b/ plus familier en langue arabe
 classique à laquelle s’apparente leur langue maternelle.
Depuis l’Irak, autrefois le centre de l’ancienne
 Mésopotamie considérée par l’Occident comme le berceau de la
 civilisation, jusqu’en Algérie, le pénultième pays à la limite
 de l’Ancien Monde avant que Christophe Colomb ait mis à la voile
 en direction du Nouveau Monde et le plus vaste du continent
 africain, les Arabes parlent une langue dérivée de l’Arabe
 classique qui s’est développée diversement suivant les pays.
 Toutefois, à quelque variante qu’elle ait abouti et où qu’elle
 soit parlée, une constante demeure : le son /p/ n’existe pas
 dans la langue arabe.
On rattache généralement le mot Palestine au
 Grec «Palaistine» utilisé tout au long de l’Histoire
 pour désigner la bande côtière allant du sud de la Phénicie à
 l’Egypte ou la terre située entre la Méditerranée et le fleuve
 Jourdain ainsi que certains autres territoires avoisinants. Son
 origine remonte au mot hébreu «Pelesteth» signifiant
 «Terre des envahisseurs». Cette appellation fut reprise sous 
 le vocable «Territoire palestinien» en 1920 par le Conseil suprême
 des Alliés à la Conférence de San Remo afin de donner un nom
 officiel au territoire politiquement établi pour le Mandat
 britannique, et en 1922 dans le Traité de Sèvres. Bruce Feiler,
 auteur du livre Sur les traces de la Bible (Walking the
 Bible, 2002), décrit à la page 42 cette entité géographique
 vaguement définie comme suit :
«L’Histoire, dans sa plus grande partie, a
 considéré cette bande étroite de terrain entre le Jourdain et la
 Méditerranée comme une curiosité, une ouverture vers le reste du
 monde, un lieu de passage – mais non d’implantation. Les
 Egyptiens l’appelaient «Kharu», les Grecs et les Romains
 «Palestine». Les Syriens l’appelaient «Canaan».
En page 105 de son livre La Bible et l’Epée
 : comment les Britanniques arrivèrent en Palestine (Bible and
 Sword : How the British came to Palestine) publié
 initialement en 1956, Barbara Tuchman trace un portrait extrêmement
 sombre de cette région désolée du monde au début du
 20ème siècle : vignes en terrasses
 effondrées, collines érodées, citernes et aqueducs envasés. La
 terre qui nourrissait les jardins et les palais de Salomon et tout
 ce monde laborieux et grouillant des temps bibliques n’était plus
 qu’un désert dans l’Empire ottoman.
Les choses devaient changer dramatiquement après
 la désintégration de l’Empire ottoman à la fin de la Première
 Guerre mondiale. En un synchronisme inquiétant et funeste, des
 idéologies rivales originaires d’Europe, aiguillonnées entre
 autres par l’Affaire Dreyfus en France, l’apparition du
 sionisme, les pogromes de Russie et de Pologne et l’antisémitisme
 qui imprégnait l’Europe s’opposèrent aux mouvements arabes
 anticolonialistes et au nationalisme panarabe assorti
 d’antisémitisme arabe et du penchant de certains leaders arabes
 pour la «solution finale» chère à Hitler. Tous ces éléments
 constituèrent un terrain propice au déclenchement d’une guerre
 d’idéologies à propos de ce territoire désertique abandonné.
 Tout à coup, à la faveur de cette convergence d’aspirations
 opposées, cette terre dont personne ne voulait devint la terre que
 tout le monde réclamait pour sienne.
Je laisse aux étudiants de l’Histoire et/ou de
 la Bible ainsi qu’aux myriades d’analyses historico-politiques
 le soin de fournir les bases nécessaires à la compréhension du
 ré-établissement du territoire palestinien en tant que pays. Qu’il
 suffise de dire que les mêmes divisions et les mêmes
 revendications concernant cette terre, brassées dans le chaudron
 d’idéologies opposées, subsistent encore en 2013.
Qui donc étaient les habitants de la Palestine au
 début du vingtième siècle ? Et s’il s’agissait d’un
 «lieu de passage, mais non d’implantation» quels sont ceux venus
 en Palestine pour s’y installer et pourquoi ? Comment
 fut-elle peuplée et d’où venaient les nouveaux immigrants ?
 En d’autres termes, existe-t-il des courants migratoires
 identifiables d’un pays ou d’un continent vers la Palestine à
 la fin du dix-neuvième et au début du vingtième siècles ?
Ici encore, je laisserai au lecteur le soin de
 consulter la vaste documentation répondant à ces questions d’un
 point de vue théologique, historique, politique ou sociologique. Le
 débat actuel concernant le droit d’Israël à l’existence n’a
 que faire de ces documents, quelle que soit la source – biblique
 ou historique – sur laquelle ils s’appuient. Tout est soumis au
 révisionnisme propre à satisfaire une théorie bien précise, et
 seule la «détresse» du peuple palestinien et les sévices que
 «l’occupant/colonisateur» israélien est censé lui infliger
 intéressent les israëlophobes d’aujourd’hui. La diabolisation
 de cette petite nation est à la mode et de rigueur pour tout
 penseur libéral qui se respecte. J’abandonnerai donc les
 israëlophobes à leur indéfendable et frénétique haine.
Je me garderai également de citer d’autres
 injustices qui ne provoquent pas la moindre réaction de la part des
 défendeurs des droits de l’homme du moment que ces atrocités
 sont perpétrées ailleurs qu’en Israël.
Je n’ajouterai pas non plus ma voix à celles,
 nombreuses, qui soulignent la partialité et la disparité de
 traitement dont font preuve les médias vis-à-vis d’Israël.
Enfin, je ne m’élèverai pas contre
 l’affirmation mensongère qui prétend que l’Etat d’Israël
 pratique l’apartheid.
Les lignes ont été  tracées depuis
 longtemps, et la balance penche en faveur du camp des adversaires de
 l’existence d’Israël parce-qu’ils sont bruyants, parce-qu’ils
 utilisent à des fins de propagande les mots d’ordre qu’ils ont
 inventés, parce-qu’ils mettent en avant la détresse des enfants,
 ces mêmes enfants qu’on élève à haïr les «fils de porcs» et
 qui n’ont d’autre ambition que de s’enrôler dans la guerre
 sainte contre les Juifs et l’Occident. (Voir l’article du blog
 WJC du 13 juin 2013 avec photos de l’AP montrant comment les
 colonies de vacances de Gaza forment les enfants au terrorisme.)
Denis MacEon termina ainsi l’article qu’il
 publia à titre d’hôte dans le Jerusalem Post du 22 janvier
 2009 : «Personnellement, j’en ai par-dessus la tête de tout
 cela, des double-standards larmoyants, les mensonges éhontés, de
 la manière dont leurs leaders ont forcé les Palestiniens à
 croupir pendant 60 ans parce-que les mots paix et compromis ne font
 pas partie de leur vocabulaire et qu’ils n’accepteront qu’une
 victoire totale. Aussi douloureuse qu’ait été cette décision,
 l’Irlande créa sa propre république dans les années 20 en
 acceptant un compromis concernant la région du nord du pays.
 L’Irlande devint un pays prospère et jouit par la suite d’une
 des économies les plus percutantes au monde. Lorsque les Israéliens
 quittèrent Gaza en 2005, ils y laissèrent des serres
 ultra-perfectionnées propres à générer une économie
 florissante. Le Hamas en détruisit jusqu’au dernier panneau
 vitré. Pourquoi ? Parce que des Juifs avaient créé ces
 serres.»
Mais qui a prêté l’oreille à la déclaration
 de Denis MacEon ? Ceci se passait en 2009. Depuis lors, un
 antisémitisme frénétique qui déclare ouvertement sa soif de sang
 juif n’a fait que s’amplifier en Europe. Et rien n’arrêtera
 ces voyous assoiffés de sang. «Mort aux Juifs», c’est le slogan
 favori des «jeunes» Français «défavorisés». Malheureusement,
 il est repris dans leurs langues nationales en nombre de pays tels
 que la Hollande, la Norvège, la Suède, l’Allemagne, la Grèce,
 l’Espagne et bien d’autres encore.
Mon propos, au cas où il aurait encore besoin
 d’être clarifié, est d’avancer à pas comptés et sur la
 pointe des pieds à travers le terrain miné que constitue le
 conflit israélo-palestinien, en ne faisant appel qu’à des
 témoignages irréfutables et indiscutables dénués de toute
 influence politique ou idéologique. Je ne prends pas un grand
 risque en considérant que l’angliciste algérienne en herbe qui
 cherche à élucider la raison pour laquelle les Arabes n’arrivent
 pas à émettre le son /p/, pas plus que l’érudit chevronné
 (voir ci-dessous) soumettant le résultat de ses recherches à
 l’examen de ses pairs ne se soucient d’encombrer leurs travaux
 de descriptifs politiquement ou idéologiquement tendancieux. A mon
 avis, leur honnêteté et le soin qu’ils apportent à leurs
 travaux ne sont pas déterminés par une quelconque tendance
 politique, mais par les critères de la recherche indépendante et
 originale et les exigences académiques.
Fred H. Gottheil, membre du corps enseignant à
 l’Institut commercial et d’Administration des Entreprises de
 l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, produisit un
 document de travail publié par la faculté le 17 août 1971 sous le
 titre : L’émigration arabe en Israël pré-étatique :
 de 1922 à 1931 (Arabe immigration into pre-State Israel,
 1922-1931). A la page 1213, le Professeur Gottheil note :
«Il est reconnu que toute migration est liée aux
 investissements internationaux et aux disparités entre les taux de
 croissance économique dans différentes régions. Bien que les
 statistiques relatives à la croissance économique au Moyen Orient
 soient loin d’abonder pour la période 1922-1931, l’ensemble des
 rapports économiques établis à l’époque révèlent que 54.790
 Arabes émigrèrent en Israël pré-étatique, tandis que 4.677
 émigrèrent en Palestine non-israélienne – ce qui n’est pas
 pour surprendre.»
Sur la base des seuls chiffres des recensements
 effectués en Palestine au cours des années 1922-1931, le
 Professeur Gottheil a pu identifier les mouvements migratoires
 d’Arabes arrivant en Israël pré-étatique à la recherche de
 travail afin d’améliorer leur statut économique. (Je ferai ici
 un parallèle entre ces immigrants en Israël pré-étatique et le
 flot de jeunes gens qui s’écoule constamment de Gaza en Israël
 dans l’espoir d’accéder à un niveau de vie supérieur, même
 au risque d’être incarcérés, comme l’a mentionné le blog
 gazaoui Al-Monitor le 4 juin 2013).
Comparons ces chiffres, et bien d’autres inclus
 dans le document du Professeur Gottheil, avec ceux relatifs aux
 économies stagnantes des pays voisins : les conditions
 économiques en Syrie, en Irak, au Liban et en Transjordanie
 semblent avoir accusé des différences considérables par rapport à
 celles qui prévalaient en Israël pré-étatique. En Syrie, par
 exemple, la création d’industries nouvelles et la conversion de
 la production manuelle en production mécanisée n’avait pas suffi
 à absorber le surplus de main d’œuvre créé par le déclin
 général de la production industrielle et manuelle. Dans le secteur
 agricole, le progrès semble avoir été tout aussi médiocre (page
 14). Et à la page suivante, nous trouvons des résultats similaires
 pour l’Irak et la Transjordanie, cette dernière décrite comme
 «un parasite ne subsistant que grâce aux subsides fournis par la
 Grande-Bretagne et l’administration civile de Palestine.»…
 L’industrie en Egypte semble n’avoir pas eu plus de succès
 (page 15).
Au moment où débarquaient en Israël
 pré-étatique quantité de Juifs déterminés à bâtir leur
 nation, y arrivaient également des Arabes originaires de pays
 avoisinants désireux d’améliorer leurs conditions de vie. Il
 semble donc que la population «autochtone» de Palestine, ou bien
 souffrait d’un grave manque de main-d’œuvre, ou bien était
 pratiquement négligeable étant constituée de nomades sans
 attachement profond à ce «lieu de passage», à moins qu’ils
 aient souhaité préserver leur mode de vie plutôt que de se fixer
 quelque part.
L’immigration arabe en Palestine, et
 particulièrement en Israël pré-étatique durant la période
 1922-1931, reflète d’une certaine manière la différence de
 niveaux économiques tant à l’intérieur de la Palestine qu’entre
 la Palestine et les Etats arabes voisins. L’immigration arabe en
 Israël pré-étatique contribuait pour 38.7 % à l’augmentation
 de la population arabe fixe et représentait 11.8 % de sa population
 totale. Bien que ces chiffres soient inférieurs à ceux de
 l’immigration juive à la même époque, l’ampleur de
 l’immigration arabe dans ce secteur est néanmoins significative
 lorsqu’on la compare à l’influx de population juive.
 L’immigration arabe représentait 36.8 % de l’immigration totale
 en Israël pré-étatique. La situation en Palestine non-israélienne
 se présentait assez différemment. Là, l’immigration arabe était
 majoritaire, mais négligeable.
Toutefois, tout le monde n’accorde pas le même
 respect à l’objectivité, même dans le cadre d’un passe-temps
 aussi inoffensif que la philatélie. Dans la préface du catalogue
 spécialisé Zobbel de 1971 intitulée Brève introduction à
 la philatélie en Palestine (A short Introduction to the Philately
 of Palestine) l’auteur, un certain Tobias Zywietz, affirme ce
 qui suit :
«Afin de ne pas séparer la philatélie de son
 contexte historique, j’ai ajouté quelques brèves notes
 d’introduction. Elles ne prétendent pas décrire certains
 événements de façon idéologiquement objective ni attribuer la
 même valeur aux diverses interprétations qui en ont été données.
 L’histoire du Moyen-Orient est probablement le chapitre le plus
 controversé de l’historiographie. Mon point de vue ne cadre pas
 forcément avec celui de la plupart des historiographes
 pro-sionistes.»
Ma recherche d’une source à consulter dans ce
 domaine se concentra sur les points suivants : existait-il une
 entité administrative palestinienne chargée d’acheminer le
 courrier avant l’établissement de l’Etat d’Israël ? Et
 si oui, quels étaient les événements, les sites et les emblèmes
 choisis pour représenter le patrimoine culturel et national de la
 Palestine avant 1948 ? En d’autres termes, quels étaient les
 symboles de la culture palestinienne, de l’Histoire de la
 Palestine et de la civilisation palestinienne ? L’article de
 Wikipedia sur les timbres postes et l’histoire postale en
 Palestine (parag, 3.2) indique que pendant la durée du Mandat, les
 services postaux étaient assurés par les autorités britanniques,
 qui émirent leurs 4 premiers timbres en 1923.
Ils montraient la Tombe de Rachel, la Tour de
 David, le Dôme du Rocher (construit sur le Mont du Temple de
 Jérusalem en 691 A.D. et sacré pour les trois principales
 religions monothéistes), et une vue du Lac de Tibériade avec la
 mosquée. On n’y trouvait aucune image typiquement ou même
 vaguement «palestinienne», aucune représentation d’un
 souverain, d’un roi ou d’un membre d’une quelconque dynastie.
 Il n’existe aucun livre d’histoire antérieur aux années 1960
 évoquant la Palestine comme une entité autonome dirigée par son
 gouvernement, et le commerce en Palestine n’avait apparemment
 aucun besoin de frapper de la monnaie car il n’en existe aucune.
Tobias Zywietz, dans sa Brève introduction à
 la philatélie en Palestine, expose sa vision tendancieuse de
 la guerre israélo-arabe de 1948 dans la section intitulée La
 situation générale (1948-1967). Il écrit que pour répondre à la
 déclaration unilatérale des «colons sionistes radicaux» qui
 proclamèrent l’indépendance de l’Etat d’Israël le 14 mai
 1948 en violation de la Résolution des Nations Unies, et afin de
 protéger la population civile, plusieurs nations arabes envoyèrent
 des troupes en Palestine. Elles formèrent la Légion arabe,
 composée d’unités en provenance d’Egypte, de Jordanie, de
 Syrie, du Liban et d’Irak.
Il s’agit là des mêmes pays dont les économies
 chancelantes incitèrent leurs citoyens à chercher de meilleurs
 débouchés en Israël pré-étatique. Ces cinq pays ambitionnaient
 de se partager le territoire afin d’anéantir la nation juive
 nouvellement créée. Et de fait, ils adoptèrent «l’objectif à
 atteindre par la guerre tel que défini par le Mufti : un Etat
 arabe uni et indépendant formé de la Palestine, de la
 Transjordanie, de la Syrie et de l’Irak.» (Robert S.
 Wistrich, Une obsession fatale : l’antisémitisme depuis
 l’Antiquité jusqu’à la guerre sainte globale. (A Lethal
 Obsession: Anti-Semitism from Antiquity to the Global Jihad,
 2010, page 669)). Ces pays craignaient le retour du peuple juif
 sur sa terre ancestrale car ils gardaient à l’esprit les écrits
 de Rashid Hajj Ibrahim à la fin des années 1940, selon lesquels
 «les Juifs avaient l’intention de recréer leur empire du temps
 de Salomon en commençant par la Syrie et le Liban… ils
 convoitaient également l’Egypte… l’Irak … le Hedjaz dont
 Ismaël était originaire, et la Transjordanie, autrefois comprise
 dans le territoire palestinien et qui faisait partie du royaume de
 Salomon (Ibid, page 697).
Le panarabisme était le moteur de la guerre non
 déclarée de 1948 contre Israël, et il n’est pas inutile de
 noter qu’on ne peut trouver nulle part trace d’une unité
 militaire portant le nom de Palestine. On ne peut trouver nulle part
 trace d’une bande de patriotes prenant les armes contre
 l’occupant, ou d’une équipe d’infanterie palestinienne aussi
 réduite soit-elle ! Ce dont on trouve trace, par contre, c’est
 l’admission que la terre palestinienne était une terre juive.
Si l’on réalise que la demande de reconnaissance
 d’un peuple palestinien et d’un Etat palestinien fut présentée
 pour la première fois au cours du Sommet de la Ligue arabe de 1964,
 au moment et au lieu même où Yasser Arafat concrétisait son
 opposition politique et militaire à Israël en fondant
 l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), la confusion
 s’aggrave : d’où émergeaient donc ce peuple et cet Etat,
 et pourquoi avaient-ils attendu si longtemps pour se manifester ?
 Depuis lors, ces nations arabes et les Arabes en Palestine se sont
 évertués à fabriquer une identité palestinienne, bien qu’il
 n’en existe aucun vestige archéologique, aucun élément
 numismatique ou philatélique, et qu’aucune lignée royale (donc
 aucune intrigue de cour, aucune alliance ou mésalliance avec
 d’autres puissances pour faire triompher telle ou telle dynastie
 ou tel descendant direct du prophète), aucune donnée historique
 propre à établir l’existence de ce peuple et ses droits à cette
 terre n’aient été identifiées. Le peuple et l’Etat
 palestinien ont été inventés pour s’opposer au droit de retour
 des Juifs.
Je ne vais donc pas noyer le lecteur sous les
 faits. Les propagandistes ignorent ces réalités et présentent
 leur propre version de l’histoire de façon à la faire cadrer
 avec leur partialité et leur idéologie. L’attirance ressentie
 par certains pour les théories conspiratrices tient au fait
 qu’elles offrent tellement d’affirmations sans fondement pour si
 peu d’effort intellectuel, et surtout qu’il est très difficile
 de les réfuter.
En présentant simplement quelques faits
 historiques rudimentaires, mon intention est de faire soupçonner au
 lecteur que l’idée généralement admise sur la situation, ou du
 moins celle que s’en fait le public, pourrait bien être en total
 désaccord avec les données historiques, anthropologiques,
 linguistiques ou archéologiques dont disposent ceux qui auraient la
 curiosité d’entreprendre un élémentaire travail de recherche.
 Aucune source antisioniste aussi fanatique soit-elle n’est capable
 de fournir – en dehors de son vitriol habituel – le moindre
 élément nouveau susceptible de faire la lumière sur ce sujet. Que
 peut-on donc en conclure ? Que peut-il résulter d’une telle
 randonnée à travers un champ de mines ? Historiquement, la
 notion de Palestiniens en tant que peuple ou représentants d’une
 culture ou d’une civilisation ne rencontre aucun écho avant les
 années 1960. Contrairement aux archives historiques relatives aux
 cinq pays entourant Israël, il n’existe aucune trace d’un
 prince ou d’un roi palestinien ayant régné sur cette terre,
 aucun descendant du prophète pour la revendiquer, aucun vestige
 archéologique d’une quelconque ancienne civilisation
 palestinienne. Par contre, tous les objets mis à jour par
 l’archéologie qui remplissent les musées témoignent de la
 présence juive, de son antique civilisation désormais éteinte.
Il est révélateur qu’aucun livre d’histoire
 antérieur aux années 60 ne fasse allusion à la Palestine, ce
 territoire réclamé par ceux qui se disent Palestiniens, en tant
 qu’entité politique autonome gouvernée par ses propres
 habitants. Comme on pouvait s’y attendre, en tentant de se 
 fabriquer une identité distincte, les Arabes Palestiniens on dû
 s’efforcer d’usurper, de s’approprier et de faire disparaître
 tout ce qui s’oppose à témoigner de leur «présence physique»
 sur un territoire particulier. Lorsque l’Histoire et les faits
 historiques ne correspondent pas à cette nouvelle «réalité»
 palestinienne (ce qui se produit constamment), ils sont obligés de
 les inverser pour les faire cadrer avec le mythe qu’ils répandent
 si consciencieusement. Inverser les faits devient inévitable pour
 la propagation de cette nouvelle version de l’Histoire, car
 admettre l’évidence reviendrait à admettre leur caractère
 d’intrus. En inversant les faits, on obtient les résultats
 suivants :
- Ce sont les Juifs qui sont qualifiés d’intrus ;
- les promoteurs d’un nouveau génocide deviennent les victimes d’une force d’occupation dont la seule raison d’être est de subjuguer l’Islam ;
- ils accusent Israël de pratiquer l’apartheid, mais ce sont eux qui observent des politiques racistes et religieuses suprématistes qui leur font exercer une sévère discrimination (allant souvent jusqu’à la mise à mort) à l’égard des femmes, des homosexuels et des minorités ;
- ils aspirent à vivre dans un Moyen-Orient purgé de tout Juif, où toute minorité qui refuserait de se convertir à l’islam serait massacrée, tout en accusant effrontément Israël de commettre toutes sortes de crimes envers le «peuple palestinien» ;
- Et le monde s’empresse d’inventer de nouvelles accusations mensongères propres à faire croire qu’Israël est une puissance coloniale et expansionniste animée du désir de conquérir le monde à tout prix – mais il se garde bien de faire état des événements historiques tels que :
1. Le retrait
 d’Israël en 1982 de la totalité de la péninsule du Sinaï,
2. Le retrait
 d’Israël en 2000 du Sud du Liban, et
3. L’abandon
 unilatéral d’Israël de la bande de Gaza en 2005, qui
 nécessita l’évacuation de tous ses habitants israéliens, au
 besoin par la force ;
- tout comme il se garde bien d’admettre que les Arabes militent ouvertement et agressivement en faveur de l’asservissement de l’Europe, comme en témoignent les noms de groupements tels que Islam4UK, Islam4Belgium, ou Islam4Holland, dont le but est d’instaurer la sharia dans ces pays à l’exclusion de tout autre système sociétal, sans oublier les promesses renouvelées chaque vendredi soir dans les mosquées du monde entier selon lesquelles on verra bientôt le drapeau de l’islam flotter sur la Maison Blanche ;
- les Palestiniens clament leur «droit au retour» en Israël, mais négligent de mentionner que les pays musulmans expulsèrent des millions de Juifs, confisquèrent jusqu’à la moindre parcelle de leurs biens, de leurs propriétés et de leurs entreprises et refusèrent même de reconnaître le passé historique des communautés juives en terre d’Islam.
On demeure ébahi de voir comment le sens commun,
 la logique et des faits avérés en arrivent à un tel degré de
 manipulation qu’ils semblent contredire le résultat
 d’observations basées sur des faits, objectivement neutres et
 scientifiquement prouvées. Et pourtant, c’est ce qui prévaut
 actuellement. Un grand nombre d’activistes ne s’embarrassent pas
 de faits qui risqueraient de les faire réfléchir. Ils ne se
 soucient que d’un «présent» auquel ils limitent leur action
 afin de défendre la seule «vérité» admise dans leur entourage,
 d’autant plus exploitable qu’elle ne se rattache à rien.
Et tandis que le monde entend à chaque instant
 parler du tout-puissant lobby juif et des innombrables conspirations
 juives visant à la domination du monde qui contrôlent déjà
 toutes les banques et tous les médias, personne ne semble se
 demander comment il se fait, dans ces conditions, que les
 Palestiniens et leurs sympathisants ne rencontrent aucune difficulté
 ni à faire passer leurs messages sur un vaste réseau d’agences
 de presse, ni à trouver sans cesse de nouveaux moyens de blanchir
 les gains illégaux qu’ils tirent de leurs trafics de drogues et
 de leurs ventes de voitures d’occasion afin d’armer et de
 financer leurs groupes d’assassins «résistants».
Même lorsqu’ils sont en totale contradiction
 avec la réalité, tous ces mensonges, ces fables, ces diffamations,
 ces inventions sans cesse rabâchés finissent par trouver un écho
 chez de jeunes idéalistes désireux de porter secours aux opprimés.
 Il ne s’agit pas de leur trouver des excuses ou de les ignorer :
 ils ont choisi d’être manipulés, ils ont choisi d’être un
 rouage de cet outil de propagande qui utilise l’imposture pour
 répandre son message délétère. Ces sympathisants ne sont pas
 forcés de vivre dans le noir de l’aveuglement ou de se faire les
 misérables complices de psychopathes. Personne ne les force à
 contribuer à la mise en œuvre d’un nouveau génocide, car c’est
 bien à cela que tendent les tactiques des Arabes et des
 pro-palestiniens : détruire l’Etat juif, saisir sa terre
 ancestrale et célébrer un Moyen-Orient «purifié» de tout Juif –
 un pas en avant vers la conquête de El Andaluz au nom d’Allah, à
 la gloire d’Allah,
Permettez-moi de rappeler au lecteur que tout
 en gémissant sur la cruauté de la sanguinaire IDF, les
 Palestiniens et leurs acolytes ne cessent d’acquérir de nouvelles
 armes encore plus meurtrières à utiliser contre les populations
 civiles israéliennes ; que pour pouvoir accuser l’IDF de
 tuer des enfants intentionnellement, systématiquement et sans
 distinction, les Palestiniens et leurs agents propagandistes en sont
 réduits à monter de véritables mises en scène (cf. l’affaire
 Mohammed al-Dura en 2000) ; à ressortir d’anciennes photos
 d’enfants morts au cours d’autres conflits ; ou encore, à
 organiser les faux enterrements de faux morts soit disant «martyrs».
 Dans ce dessein, ils sont allés jusqu’à faire circuler à la
 presse des images où l’on voyait un enfant mort dans les bras de
 son père (le correspondant de la BBC Jihad alMashawari entouré de
 personnalités du Hamas), alors qu’en réalité c’est une
 roquette du Hamas qui avait accidentellement causé la mort du petit
 Omar âgé de 11 mois.
Quand on en vient à recycler, à fabriquer, à
 mettre en scène ou à relater des tueries parfois illusoires, le
 bon sens et la simple logique conduisent tout naturellement à la
 conclusion que l’IDF ne correspond pas à l’image de la
 monstrueuse machine à tuer qu’on cherche à nous imposer.
 Distorsions, recyclages, mises en scène, mensonges et fabrications
 font partie de la panoplie utilisée par la machine de propagande la
 plus éhontée que le monde ait jamais connue. Et pourtant, le
 public en général semble accepter cette inversion des faits.
Il est encore plus effarant de voir que ces mêmes
 gens qui se disent défenseurs des droits de l’homme, qui jouent
 de leur influence politique pour faire respecter la séparation de
 l’église et de l’Etat et qui professent les opinions les plus
 libertaires lorsqu’il s’agit de l’ingérence du gouvernement
 dans nos vies privées sont les plus virulents défenseurs d’un
 système politique qui rattache l’autorité divine dont il se
 targue à un traité religieux utilisé afin de légiférer et
 d’imposer ses principes ultraconservateurs au peuple qu’il
 gouverne. Ils militent en faveur d’une stricte séparation des
 pouvoirs dans leur pays, et la plupart d’entre eux manifestent le
 plus grand dédain pour tout dogme, religieux ou autre, mais ils
 n’ont eu aucun problème pour se rallier à l’un des dogmes
 religieux les plus despotiques qui ait jamais sévi dans le monde.
 Ces défenseurs des droits de l’homme et ces adversaires de
 l’exploitation humaine soutiennent un système religieux misogyne,
 homophobe, anti-démocratique, anti «droits de l’homme» et
 violemment anti-culturel. Mais pourquoi se poser des questions
 puisque c’est Israël, la bête immonde chargée de tous les
 défauts, de tous les péchés, coupable d’être toujours en vie,
 qui est l’ennemi ? Les sympathisants pro-palestiniens, avec
 leur absurde vision du monde, ont été transformés par l’appareil
 d’intoxication palestinien en idiots utiles par excellence.
La propagande triomphe lorsqu’elle arrive à
 substituer le mensonge à la vérité ; lorsqu’elle arrive à
 brouiller la ligne de démarcation entre les faits et la fiction,
 entre ce qui est objectivement démontré et une habile
 falsification, ou lorsqu’elle arrive à mélanger ces deux
 antipodes. Cette façon de maquiller la vérité qui malheureusement
 sévit encore aujourd’hui fut perfectionnée par un maître fourbe
 nommé Yasser Arafat. Son discours variait en fonction du langage
 dans lequel il était prononcé. En Anglais, le message était
 conciliant, humaniste, fait sur mesures pour distribution aux médias
 internationaux et de nature à plaire à une audience occidentale
 non arabe ; en Arabe, par contre, le ton changeait. Le discours
 passionné promettait le retour en Palestine – sauf que la
 Palestine devenait la Filastine, la Falastine ou la Filistine – et
 il suivait à la lettre l’idéologie du panarabisme, exaltant le
 nationalisme arabe et soufflant sur les flammes de la propagande
 anti-Israël. C’est ainsi qu’est manipulée la vérité entre
 les mains expertes des fauteurs de haine et des suprématistes. La
 pure fiction, les inventions et les fabrications, les mensonges et
 les distorsions sont manipulés afin de prendre l’apparence d’une
 vérité jamais remise en question, même si, ou peut-être surtout
 si elle bafoue le sens commun ou la simple logique. Plus le mensonge
 est éhonté, plus il a de chances de trouver un écho auprès des
 sympathisants prêts à l’accueillir qui refusent de s’embarrasser
 des faits.
Il est hautement improbable que le monde arabe
 abandonne un jour l’Arabe comme langue maternelle pour la
 remplacer par l’Anglais. L’éventualité d’un tel changement
 est tellement impensable qu’il est inutile de l’examiner. Les
 discours qui sont prononcés dans cette langue sont taillés sur
 mesure en fonction des audiences que l’on cherche à atteindre. La
 prononciation de la lettre «p» ne pose pas de problème à la
 plupart des pro-palestiniens, mais qu’en est-il des gens
 directement concernés ? Lorsqu’ils se sont efforcés de
 fabriquer une identité palestinienne et à attribuer un territoire
 aux «Palestiniens», ces messieurs ont oublié que leurs protégés
 seraient bien en peine d’énoncer leur nationalité de façon
 intelligible partout ailleurs que dans le monde arabe. Je suis
 absolument persuadé que lorsque les judéophobes alliés aux
 nations arabes auront vaincu Israël, ce problème de prononciation
 sera réglé tout naturellement : les Arabes commenceront par
 remercier leurs partisans non arabes du bon travail qu’ils ont
 effectué en contribuant à un nouveau génocide, ils s’empresseront
 de «débaptiser» la Palestine, puis ils leur poseront un
 ultimatum : la conversion ou l’asservissement. Dans un
 Moyen-Orient dépourvu de Juifs, ce territoire deviendra
 probablement la Trans-Jordanie, la Syrie du Sud ou, peut-être, la
 nouvelle Hitlérie. Ou encore, l’équivalent arabe de «La
 terre conquise au bout d’une haine obsessionnelle vieille de mille
 ans». Un nouveau néologisme dans leur langue sera sans doute
 concocté par les Arabes pour proclamer que leurs tendances
 obsessionnelles et meurtrières ont finalement triomphé. Espérons
 que ces prédictions ne se réaliseront pas ! Car sérieusement,
 comment un peuple, et par extension une nation incapable de
 prononcer son nom peut-elle exister ? Et comme le disait Bob
 Dylan, «Pourquoi nous sommes-nous battus au juste ?»
On s’est bien joué de nous autres Occidentaux,
 on nous a bernés, on nous a manipulés de main de maître !
Nous avons été  séduits par des
 demi-vérités et des mensonges éclatants et nous nous sommes
 engagés dans un conflit dont le but avoué est l’annihilation du
 peuple juif. Si les activistes palestiniens, leurs apologistes et
 leurs acolytes arrivent à leurs fins, il n’y aura plus d’Etat
 d’Israël et il est douteux que les Juifs survivants puissent
 trouver un asile en Europe, où l’importante population musulmane
 est ouvertement antisémite et où les Juifs sont déjà assiégés.
 Le monde musulman comptera une théocratie musulmane supplémentaire
 en plus des quelque cinquante qui existent déjà. Le reste du monde
 connaîtra une nouvelle diaspora juive et réapprendra, pour autant
 qu’il l’ait déjà oublié, comment organiser des pogromes à
 intervalles réguliers afin de contrôler ces Juifs
 diaboliques. Est-ce pour ce résultat que nous nous
 battons ? Ce dénouement prévisible, fruit d’une
 virulente et implacable campagne de délégitimisation, de
 l’inversion systématique de la vérité et d’opérations
 d’intoxication à grande échelle, est-ce vraiment le résultat
 auquel souhaitent aboutir ceux qui recherchent à résoudre ce
 conflit au moyen d’un compromis équitable pour tous – ou bien
 est-ce la solution, «la solution finale», à laquelle aspirent
 ceux qui prétendent demander justice pour l’un des adversaires
 afin d’aider à l’anéantissement de l’autre ?
Si le nom de cette fabrication qu’est la
 Palestine ne peut même pas être prononcé par ceux qu’elle
 concerne directement, quelle que soit la durée ou l’importance de
 leurs services, les indispensables sous-fifres qui brandissent le
 drapeau de la lutte entreprise en son nom sous de faux prétextes
 sont et resteront à la fois les complices et la chair à canons
 d’une guerre de désinformation bien plus vaste et bien plus
 sinistre qu’ils ne l’imaginent, et qui s’empressera de changer
 son imprononçable nom dès qu’elle aura atteint son but.
 Henri-Michel MOYAL, Ph.D. 


 
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