lundi 7 octobre 2013

Il n'y a pas de peuple "palestinien" - par FRANKLIN

Note préliminaire : nous conservons le titre de l'article par respect pour l'auteur. Mais il est réducteur. Il rend compte d'un livre qui témoigne de la réalité de la Palestine à la fin du XVIIe s. (noms hébreux des villes et villages, majorité juive des habitants...) et par ricochet de l'absurdité de la revendication d'une Palestine arabo-musulmane (quasiment aucun nom de lieu arabe, infime minorité de musulmans...).

A l’issue d’une campagne de propagande intensive, l’Assemblée Générale de l’ONU vient d’accorder le statut d’État observateur non membre permanent à la « Palestine ». (1)

Dans le cadre de ce nouveau développement, nous pourrions examiner ce qu’est l’ONU et ce qu’est l’Autorité Palestinienne, deux organismes encensés par les médias occidentaux, malgré leurs actions pour le moins sujettes à caution – et peut-être le ferons-nous dans un article futur.

Aujourd’hui, nous nous contenterons d’étudier s’il existe réellement un peuple « palestinien ».

Pour ce faire, nous allons utiliser un livre peu connu mais capital : « Palaestina, ex Monumentis veteribus illustrata » (La Palestine, illustrée d’après ses monuments anciens), écrit en latin par Hadrianus Relandus, publié en 1714 par la librairie Guilielmi Broedelet à Trajecti Batavorum (Utrecht), et réédité en 1716 par Petrum Conradum Monathum, à Norimbergae (Nuremberg).




Hadrianus Relandus (Adriaan Reland de son nom hollandais), est un orientaliste et philologue hollandais, né à De Rijp le 17 juillet 1676, qui étudia à Amsterdam, Utrecht et Leiden, puis qui enseigna la philosophie à l’université de Harderwijk (1699-1701), et les langues orientales à l’université d’Utrecht (1701-1718), ville dans laquelle il mourut de la variole, le 5 février 1718. Il parlait couramment hébreux, grec ancien, arabe, et de nombreuses langues européennes. (2)

En 1695, Relandus partit pour un long voyage d’études au Proche-Orient, dans ce que les chrétiens appelaient « Terre Sainte » ou « Palestine », avec un objectif bien précis : en recenser tous les lieux (villes, villages, hameaux), aussi bien ceux apparaissant dans la Bible que ceux construits ultérieurement par les Grecs et les Romains. A son retour, il publia le fruit de ses recherches, dans trois imposants volumes.

Palaestina, ex Monumentis veteribus illustrata

 

Ces trois volumes fournissent, pour chacun des 2500 lieux étudiés :

1) son nom hébraïque originel tel qu’il apparaît dans le texte biblique, et le verset où il est mentionné, si le lieu est d’origine juive.

2) son nom en grec ancien ou en latin, si le lieu est d’origine grecque ou romaine.

3) tout autre nom donné à ce lieu (comme les équivalents en grec ancien ou en latin, pour les lieux d’origine juive ; ou les rares translittérations en arabe).

4) un recensement de sa population, et de chacune de ses composantes religieuses et/ou ethniques.

5) son emplacement en « Terre Sainte », grâce à des cartes détaillées.

Ils contiennent aussi d’innombrables détails sur les cours d’eau, montagnes, champs, et distances de cette région.

Ce livre capital, pour le moment jamais traduit dans une langue moderne, a été scanné par Google Books, et peut être consulté en ligne et téléchargé gratuitement ici :
http://books.google.fr/books?id=puFaAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Les découvertes de Hadrianus Relandus

 

Voici les principaux enseignements du livre de Hadrianus Relandus :

– A la fin du 17e siècle, la « Palestine » est très peu peuplée.

Cette terre est principalement peuplée de juifs, avec une minorité de chrétiens, et fort peu de musulmans.

La plupart des habitants se concentrent dans les villes de Jérusalem, Acre (Acco en hébreu), Safed (Tsfat), Jaffa (Yafo), Tibériade (Tverya) et Gaza (Aza).

La plupart des villes sont peuplées en majorité de juifs, à l’exception de Naplouse (Shekhem de son nom hébreu), qui compte 120 membres d’une même famille musulmane, les « Natashe », ainsi que 70 Samaritains (une secte juive dissidente).

Jérusalem compte 5000 habitants, principalement des juifs, et quelques chrétiens.

A Nazareth, ville principale de Galilée, vivent 700 chrétiens.

À Gaza vivent environ 550 personnes, la moitié étant des juifs, et le reste principalement des chrétiens. Les juifs de Gaza travaillent dans l’agriculture (vigne, oliviers, champs de blé), alors que les chrétiens de Gaza s’occupent surtout de commerce et du transport des différents produits de la région.

Tibériade et Safed sont habitées principalement par des juifs, dont la pêche dans le lac de Tibériade constitue la principale ressource.

 – La ville de Oum El Fahem (Umm al-Fahm), aujourd’hui totalement peuplée d’Arabes (à 99,7% musulmans), est habitée par 50 personnes, toutes chrétiennes, appartenant à 10 familles. (3)

Les rares musulmans présents dans cette région sont en général des bédouins, venus y travailler en tant qu’ouvriers saisonniers, dans les domaines de l’agriculture et de la construction.

La grande majorité des villes ou villages de cette région portent un nom hébreu, quelques-uns un nom en grec ancien ou en latin.

– Il n’y a pas de racine ni de sens, en arabe, aux noms de villes tels que Acre (Acco), Haïfa, Jaffa (Yafo), Gaza (Aza), Naplouse (transcription phonétique de son nom latin originel, Neapolis), Jénine (nom cananéen relatif à une source locale). 

Aucune source historique ou philologique arabe ne contient la mention des noms arabes tardifs de certaines villes, tels que Ramallah, Al Halil (pour Hébron), ou Al Qods (pour Jérusalem).

En 1696, Ramallah s’appelle « Beteïlé » (de son nom hébreu biblique de « Beit El »), Hébron s’appelle Hébron (de son nom hébreu biblique), et Jérusalem s’appelle Jérusalem, comme cela a toujours été le cas depuis son origine (avec sa variante Salem).

Il n'y a pas de peuple palestinien 
En résumé :


– la majorité des habitants de la « Terre Sainte », à la fin du 17e siècle, étaient des juifs.


– la plupart des villes et villages de la « Terre Sainte » portaient un nom hébreu.


il n’y avait qu’une infime minorité de musulmans en « Palestine » à cette époque : leur arrivée sur cette terre est donc récente.


quasiment aucun lieu ne portait de nom arabe à cette époque : l’arabisation et l’islamisation des noms de cette région est donc récente.


Ces enseignements capitaux du livre de Hadrianus Relandus contredisent de façon formelle le mythe du « peuple palestinien », et celui de la prétendue « légitimité » « palestinienne » sur cette terre.

On ne peut qu’espérer que ce livre sera un jour traduit en français par un éditeur courageux, et que ses enseignements, méconnus aujourd’hui, seront de plus en plus largement diffusés, afin de rétablir la vérité historique.

La suite au prochain numéro

La semaine prochaine, nous examinerons comment les arabo-musulmans qui vivent en Israël se sont installés sur cette terre à partir de la deuxième moitié du 19e siècle, et surtout pendant la première moitié du 20e siècle.

Franklin


(1) La Palestine devient État observateur non-membre auprès de l’ONU
(2) Adriaan Reland
(3) Umm al-Fahm





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